J'ai du m'échouer hors de moi-même, dans un ailleurs où bascule l'acquis, et le tangible.
Les lieux sont morts, comme un corps sans vie dissocié de son âme dans sa manière même d'être nommé. J'avais beau être choyée, un enfant-démon m'a lancé ce regard : Ne t'inquiètes pas, je finirais par t'avoir. Il n'y avait que des fantômes.
Écris au verso d'un billet de train : Est-ce que les fous parlent aux anges? Suivis de (intimement) : Qui est-elle?
Sorte d'angoisse. Je ne peux me glisser objectivement dans aucun de leurs deux regards. Tout se divise en deux, sans que je puisse choisir. Se glissent ces intrus dans l'établi, qui irrésistiblement m'attirent, qu'il m'est impossible de renier ni d'aimer librement, auxquels je finirais par faire un mal absolu.
Je suis pyromane, meurtrière, mante (et) religieuse.
J'aimerais écrire toute la nuit encore, m'étaler en mots, en personnages, en histoires et en psychismes. Je suis une épave, depuis plusieurs semaines, et je ne veux pas encore risquer ma vie à vouloir détruire une de ces journées vides et atroces, une fois de plus.
Peut-être cette nuit, verrais-je les sphères supérieures, où l'on meurt un peu dans notre sommeil.
(J'écris au-dessus du vide.)
Les lieux sont morts, comme un corps sans vie dissocié de son âme dans sa manière même d'être nommé. J'avais beau être choyée, un enfant-démon m'a lancé ce regard : Ne t'inquiètes pas, je finirais par t'avoir. Il n'y avait que des fantômes.
Écris au verso d'un billet de train : Est-ce que les fous parlent aux anges? Suivis de (intimement) : Qui est-elle?
Sorte d'angoisse. Je ne peux me glisser objectivement dans aucun de leurs deux regards. Tout se divise en deux, sans que je puisse choisir. Se glissent ces intrus dans l'établi, qui irrésistiblement m'attirent, qu'il m'est impossible de renier ni d'aimer librement, auxquels je finirais par faire un mal absolu.
Je suis pyromane, meurtrière, mante (et) religieuse.
J'aimerais écrire toute la nuit encore, m'étaler en mots, en personnages, en histoires et en psychismes. Je suis une épave, depuis plusieurs semaines, et je ne veux pas encore risquer ma vie à vouloir détruire une de ces journées vides et atroces, une fois de plus.
Peut-être cette nuit, verrais-je les sphères supérieures, où l'on meurt un peu dans notre sommeil.
(J'écris au-dessus du vide.)