dimanche 18 octobre 2009

"L'Amoureuse du Noir"



J'ai du m'échouer hors de moi-même, dans un ailleurs où bascule l'acquis, et le tangible.
Les lieux sont morts, comme un corps sans vie dissocié de son âme dans sa manière même d'être nommé. J'avais beau être choyée, un enfant-démon m'a lancé ce regard : Ne t'inquiètes pas, je finirais par t'avoir. Il n'y avait que des fantômes.
Écris au verso d'un billet de train : Est-ce que les fous parlent aux anges? Suivis de (intimement) : Qui est-elle?
Sorte d'angoisse. Je ne peux me glisser objectivement dans aucun de leurs deux regards. Tout se divise en deux, sans que je puisse choisir. Se glissent ces intrus dans l'établi, qui irrésistiblement m'attirent, qu'il m'est impossible de renier ni d'aimer librement, auxquels je finirais par faire un mal absolu.
Je suis pyromane, meurtrière, mante (et) religieuse.
J'aimerais écrire toute la nuit encore, m'étaler en mots, en personnages, en histoires et en psychismes. Je suis une épave, depuis plusieurs semaines, et je ne veux pas encore risquer ma vie à vouloir détruire une de ces journées vides et atroces, une fois de plus.
Peut-être cette nuit, verrais-je les sphères supérieures, où l'on meurt un peu dans notre sommeil.

(J'écris au-dessus du vide.)

vendredi 16 octobre 2009

Horreur.

dimanche 11 octobre 2009

(Carnets) Dimanches Transparents








Carnets.
Très maigres extraits. Pour quatre vingt dix neuf pour cent, des lambeaux d'été.
Quelques visages notés à partir de diverses photographies de William Klein, "New York" ou "Paris". Un café. Une esquisse depuis l'une des prises de vues d'Archive. Une rue imaginée.
Des écritures de baignoires, des noyades quotidiennes. Je m'imagine toujours à demi-morte, pompeusement rongée par un savon acide.
J'écris sur l'eau rouge, j'oublie le temps, l'espace. Morfondances, mécanismes répétitifs, les anges au téléphone, oubliée quelque part.
J'attends le passage de l'amertume, j'écoute le chant des sirènes.
Je suis absente. Je n'existe peut-être même pas.


samedi 10 octobre 2009

Orchestra(s)



Antérieur. Intérieur. Métamorphoses.
L'offrande. L'abandon en toute conscience.
Moment de Silence. d'Immobilité soudaine. de Contemplation. Et d'Horreur.
Sublimes Orchestrations.

vendredi 9 octobre 2009

Il y a des mots cruels qui cependant ne peuvent rester pourrir à l'intérieur. Les monstres sont trop nombreux.
Il y a des choses que je ne veux pas voir mourir. L'été est si loin. Je suis déjà malade et distendue. Écartelée.
Je vais terminer ma lettre par une ambiguïté après les horreurs dont je viens de te faire part : le paradoxe amoureux.
Je t'aime.

jeudi 8 octobre 2009

Close those eyes down, we all fall down into space...


ARCHIVE
C o n t r o l l i n g
c r o w d S
Au Transbordeur de Lyon
le 7 octobre
































David Jamin




Ghost

lundi 5 octobre 2009

Fairy Tales







Parc de la Tête d'Or
Lyon - 4 octobre
Douloureusement tienne.

L'Accordeur des Tremblements de Terre


L'Accordeur des Tremblements de Terre
de Stephen et Timothy Quay, 2OO5

Poésies, Médiocres et Maladives.

Quand sur les veinures de glace, se brisent les anges de dérision, le tendre poison m'enlace, et me brûle de passion. Dans ces jardins sauvages, teintés d'ombre et d'écarlate, je nourris ces rouge breuvages, me vendant à l'asphalte... Voici qu'à l'état de cadavre, je renais à la vie! Cette mort est comme un havre, le sourire d'une momie... Vivre étrangle les coeurs! Je serais poéte et maudit, angélique et pécheur! Quand les vampires me sourient - Leurs caresses tueuses, l'ivresse du sang, comme autant de faucheuses! Stimulant l'horreur, les cheveux au vent... Abreuvés sans retenue. Affamés de nos corps! Je leur abandonne ma vertue, à ces amants tendres et carnivores... Le poéte malade, agonisant sur Terre, hurle, se débat, s'arrache le coeur! Et n'aspirant qu'aux Enfers, s'enferme, sublime sa douleur... Ses doigts, refermés sur ses entrailles, comme des serres, il entend les Démons, le consoler avec douceur... L'on mit sur sa tête à sa naissance, une douloureuse couronne d'épines. Dans ces yeux la plus exquise des jouissances, des monstres sur l'échine...

déc. 08

Leon Spillieart




Autoportraits.

Tragédie Banale, III



Ex Guitariste de R. Williams, paraît-il.
Nom inconnu, et indifférent.
Mai.

Tragédie Banale, II



Valentin.
Juillet.