lundi 5 octobre 2009

Poésies, Médiocres et Maladives.

Quand sur les veinures de glace, se brisent les anges de dérision, le tendre poison m'enlace, et me brûle de passion. Dans ces jardins sauvages, teintés d'ombre et d'écarlate, je nourris ces rouge breuvages, me vendant à l'asphalte... Voici qu'à l'état de cadavre, je renais à la vie! Cette mort est comme un havre, le sourire d'une momie... Vivre étrangle les coeurs! Je serais poéte et maudit, angélique et pécheur! Quand les vampires me sourient - Leurs caresses tueuses, l'ivresse du sang, comme autant de faucheuses! Stimulant l'horreur, les cheveux au vent... Abreuvés sans retenue. Affamés de nos corps! Je leur abandonne ma vertue, à ces amants tendres et carnivores... Le poéte malade, agonisant sur Terre, hurle, se débat, s'arrache le coeur! Et n'aspirant qu'aux Enfers, s'enferme, sublime sa douleur... Ses doigts, refermés sur ses entrailles, comme des serres, il entend les Démons, le consoler avec douceur... L'on mit sur sa tête à sa naissance, une douloureuse couronne d'épines. Dans ces yeux la plus exquise des jouissances, des monstres sur l'échine...

déc. 08

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